sur la plage arrière
bourdon bruyant des pales
rouillées du ventilo
dans l’air salé et sale
de notre bungalow
grincement gras des lattes
du parquet de terrasse
sous la pression des pattes
de notre chien de race
froufrou affreux des feuilles
du magazine de jeux
délaissé sur le seuil
dans le vent sablonneux
cet exil estival
de bord de plage me gonfle
irritée par le râle
de mon mari qui ronfle
j’appréhende les bouchons
pour quitter mimizan
en écoutant souchon
(le même cd depuis dix ans)
in pas le moins du monde, octobre 2009.